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vendredi 30 novembre 2012

Un vendredi soir à la "Rue des bars"

Il y a quelques jours, je passai un coup de fil a un ami récemment allé dans un pays de la sous région pour des études dans une grande école de gestion. A la question de savoir comment est ce qu’il vivait ses V.S.D (soirées du Vendredi-Samedi-Dimanche) dans son nouveau pays, il répondit avec une pointe de dépit: “héé mon cher, ici là y a pas cave, y a pas maquis. Pour avoir accès aux bars il faut payer droit d’entrée 10000 au moins, hors consommation, on dirait concert....”.

Cet échange avec ce très cher ami, donna un élan particulier à ma soirée ce vendredi soir (23/11/2012). En effet, comme à chaque fin de semaines (enfin... quand nous pouvion$!), je me retrouvai avec des amis de quartier aux environs de 21h pour partager un petit pot. Habituellement nous nous retrouvions au terminus 81-82 (dans le quartier d’angré à Cocody), mais ce soir là nous décidâmes de changer de cadre. Ainsi je proposai que nous nous rendîmes à la “Rue des bars” du côté des Papayers (toujous à Angré), histoire de découvrir cette artère dont on parlait de plus en plus dans le quartier.


                     

Arrivés sur les lieux, je suis agréablement surpris. Il y a une bonne affluence et l’ambiance est bon enfant.
L’on disait que cette rue située à proximité de l’une des nombreuses cités d’angré avait paradoxalement connu, avec les crises militaro-politiques de ces dernières années, un regain de vitalité nocturne. L’un de mes compagnons de soirée, habitant les environs, nous explique, pour corroborer ces dires, que les riverains préfèrent désormais rester près de chez eux pour réduire les frais de transports vers des communes réputées plus chaudes (marcory, yopougon) et limiter, un tant soit peu, les risques liés à l’insécurité.

Explication plausible ou pas, une chose est sûre la “Rue des bars” semble offrir le nécessaire pour des « after works » ou des week-end convenables: des espaces plein air/caves avec écrans diffusant des matchs de foot ou des clips, des vendeuses de fritures diverses et bien sûr des bars (quoi de plus normal à la “Rue des bars”).

                  

                 


                  


Une différence notable cependant avec d’autres rues, célèbres de la capitale est à noter: les nuisances sonores y sont minimes. Un « gentlemen agreement » semble avoir été passé entre les tenanciers de ces espaces et les habitants du quartier pour une bonne cohabitation.

En tout état de cause, notre objectif pour cette soirée est bel et bien atteint: partager entre amis, ces moments simples qui font la douceur d’un quotidien souvent difficile et, hélas la nostalgie d’amis expatriés. Bon week-end à vous!

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