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jeudi 11 octobre 2012

Développement durable: utopie ou opportunité pour la Côte d'Ivoire ?

Il y a quelques semaines, je découvrais sur un emballage qu’on m’avait remis dans une boulangerie, franchise d’une grande maison québécoise de pain, le label “Bio”. (Cf Ce que j'ai trouvé dans une boulangerie).



Pour moi le “Bio”, c’était juste un concept marketing bien promu en Europe, dans toutes les pubs... alors pour moi, consommer “bio” ça faisait chic, limite même snob! Mais bon ce n’est pas l’heure de la confession ;) 

Au fond, le “Bio” c’est quoi ce label? 

Après quelques recherches, on apprend ainsi que par “Bio”, il faut entendre biodégradable. C'est un label (ou pour être plus exact, un ensemble de labels car il en existe plusieurs) qui garantit la transformation plus ou moins rapide en eau, en dioxyde de carbone ou en méthane (des éléments non polluants) d'un matériel dans sa phase de dégradation. Quand on sait que les emballages plastiques généralement utilisés dans la grande distribution sont les principales causes de pollution de l’environnement (ils mettent environ 400 ans à disparaître de l’environnement) on se rend compte que consommer “bio” ce n’est pas une affaire de “chic” mais plutôt une question d’équilibre de tout l’écosystème. 

Depuis cette découverte, une question me hante : avons-nous conscience de l’impact de nos modes de consommation sur notre environnement ? 

De plus en plus de spécialistes et d’organisations gouvernementales en Europe et aux Etats-Unis attirent l’attention des opinions publiques sur un certains nombres de menaces qui mettent en péril l’avenir de notre civilisation. Ainsi, l’on apprend entre autres, qu’en l’état actuel de notre mode de vie, on aura atteint le pic pétrolier mondial dans 25 ans (estimation faite en 2004 par le departement of Energy, ministère américain de l’Énergie). D'après le film documentaire La soif du Monde de Yann Arthus-Bertrand, les réserves d’eau ne pourront bientôt plus suffire à couvrir nos besoins: déjà 1 Milliard de personnes n’a pas accès à l’eau potable et cela risque de s’aggraver dans les années à venir!




Bien sûr, il ne s’agit pas de donner dans un catastrophisme maladif. Cependant les enjeux liés à la disponibilité et à l'exploitation de ces ressources naturelles (eau, pétrole, gaz) sont nombreux et importants: il y va de la stabilité économique, sociale et politique du monde. 
Il est donc primordial que les autorités publiques, les opérateurs économiques, les acteurs sociaux et le simples citoyen prennent leurs responsabilités pour ne pas compromettre les conditions de vies et d’épanouissement des générations futures. 

Aussi tout porte t'il à croire, que le citoyen ivoirien est très peu, sinon mal sensibilisé à ces questions que l’on regroupent sous la problématique globale de développement durable. 
C’est certainement compte tenu de cet état de fait, que se tiendra à la CAISTAB, les mardi 16 et mercredi 17 octobre 2012, le 2ème Salon Africain du Développement Durable (SADUR)


Cet évènement qui réunira les acteurs politiques et sociaux en charge du développement durable en Côte d'Ivoire, se présente comme une occasion pour nous tous de réfléchir sur l'avenir que nous souhaitons pour nous et les générations futures dans notre pays, en espérant que nous n'avons pas encore fini de manger notre pain blanc.

Merci de répondre à ce petit sondage sur la question du développement durable en Côte d'Ivoire: cliquez ici


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