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jeudi 27 septembre 2012

Vous avez-dit liberté d'expression!

La grande polémique de la semaine écoulée a été sans doute le “film” anti-islam (on peut même pas l’appeler film, pour ceux qui ont vu l’extrait en ligne, c’est plus un assemblage de séquences de très mauvaises qualités) nommé “L’innocence des musulmans”, les caricatures du Charlie Hebdo et les violences qui en ont résulté  A coup de clichés, les uns et les autres se sont affrontés: fondamentalistes, blasphémateurs etc...
La conclusion de tout cela: des millions de vues sur Youtube, une rupture de stock pour le Charlie Hebdo, 4 diplomates tués, des biens détruits, une communauté blessée, des tensions géopolitiques ravivées.... Il y a à mon goût quelque chose de cynique dans l’histoire. Mais bon, l’objet de cet article sur un sujet aussi délicat n’est pas de juger X ou Y.

Il faut dire qu’à l’occasion des nombreux débats télévisés que j’ai suivi sur cette polémique (il s’agit de chaînes françaises, ici on était occupé à autre choses..), j’ai découvert une notion pour le moins étonnante que j’ai voulu partager avec vous: la notion de “droit au blasphème”.


Le directeur de publication du Charlie Hebdo, connu sous le non de Charb, s'adressant à des journalistes. Photographe: REVELLI-BEAUMONT/SIPA / Rex Feat

De quoi s’agit il ?

L’un des responsables du Charlie Hebdo, évoquait ce droit pour justifier les caricatures faites par son journal. Après quelques recherches effectuées sur le sujet, on peut apprendre qu’aux Etats-Unis, en France, comme dans plusieurs pays occidentaux, les constitutions et différents codes ne considèrent point le blasphème comme un délit mais plutôt comme une manifestation de la liberté d’expression. Je sais pas pour vous, mais j’en est été un peu décontenancé: l’injure publique à une personne est un délit mais pas le blasphème, dans un état "laïc" ou du moins dans une "république", en tout cas dans les logiques de ces pays. Une chose est claire, tant qu’il y aura des pseudo religieux et des pseudo légalistes, la fin de ces tumultes socio-religieux n’est pas pour demain, à notre grand dame à tous.

Des défis nouveaux 

Personnellement je suis croyant et je pense que les différentes formes de cultes (soyons oeucuménïques) ont un rôle important à jouer dans un monde où le matérialisme et l’hédonisme sont présentés, souvent à des fins purement mercantiles, comme seuls sources de bonheur aux hommes.
Ainsi, le défis des différentes confessions religieuses, est selon moi de réussir à sortir des clichés, justifiés ou non, qu’on leur colle en vue de devenir des interlocuteurs crédibles dans l’élaboration des lois régissant les relations entre les hommes.
Alors si certains continuerons d’abuser de leur droit de blasphémer, les religions devront trouver les voies et moyens de mener à bien leur mission de promouvoir l’amour et la tolérance pour l’épanouissement vrai de l’humanité entière.

Pour ma part je préfère rire avec ce video gag de ACTION DISCRETE de Canal+ sur les fondamentalistes.....chrétiens et prier pour que la paix et l'Amour règnent dans le monde!

                                                      Voir l'intégralité de la vidéo ici

PEACE& LOVE!

1 commentaire:

  1. Pour ma part je pense que le principal probleme est le suivant : quand on est athé (ou agnostique) on ne reconnait pas qu'un être suprême existe, à partir de là on se permet tout sorte d'attaques et de plaisenteries de mauvais goût (parce que le blashpème on connait pas).

    Le deuxième soucis est que la religion chretienne est totalement devenue passive (au point qu'un film comme "Jésus superstar" et les references décalées au Christianisme ne fait sourir et personne ne crie au blaspheme).

    Et pour terminer, (je suis pas expert en droit) mais je pense que juridiquement (dans les états laïcs bien sur) il n'est pas possible d'interdire à quelqu'un de porter un regard (bien qu'il puisse être blessant) sur Dieu et les religions.

    Pour moi la seul solution est l'éducation à la tolérence,au respect et à l'acceptation, qui, vous en conviendrez avec moi, n'ont jamais été des valeurs largement partagées sur cette terre (et avec des organisations comme celles au nord Mali, on n'est pas prêt à en sortir facilement)

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